Le vaginisme est une épreuve pour beaucoup de femmes. C’est un problème sexuel qui concerne de plus en plus la gent féminine. Un vagin fermé empêche la pénétration et donc l’acte sexuel dans son aspect le plus complet. La frustration sexuelle et émotionnelle créent un renfermement sur soi. Comment surpasser ce souci ? Existe-t-il des solutions ? Voyons ensemble quelques conseils pour y parvenir !
Le vaginisme, qu’est-ce que c’est ?
Le vaginisme est un phénomène psychophysiologique qui concerne le vagin. Ce dernier se ferme mécaniquement à l’approche de tout objet, empêchant ainsi la pénétration. Ce serait comme un œil clos impossible à ouvrir. Les merveilles qu’il dissimule sont alors inaccessibles. Entendons par là l’absence de sexe “complet” pour les deux partenaires. Si la sexualité ne passe pas uniquement par la pénétration, et fort heureusement, une femme pourra ressentir malgré tout un vide dans sa vie sexuelle, tout comme le compagnon à ses côtés. Beaucoup de tendresse, de bienveillance et d’écoute sont nécessaires pour ne pas empirer le mal. La contraction involontaire des muscles du vagin provient d’un blocage mental. Cela peut provenir d’une peur de la pénétration, ce qui amène la femme à tout faire psychologiquement pour éviter cette situation. Ce trouble sexuel, qu’il soit durable ou passager, concernerait presque une femme sur dix.
Les symptômes, causes et conséquences du vaginisme
Une femme qui est trop contractée pour faire l’amour ne peut pas être pénétrée. La contraction involontaire du périnée est telle que le vagin est fermement clos. « J’ai mal quand il me pénètre », voilà une phrase très souvent entendue. Parmi les symptômes de ce phénomène, on retrouve la dyspareunie, qui est parfois annonciatrice d’un vagin trop réticent. Il s’agit des douleurs sexuelles dans le bas-ventre qui parfois sont musculaires car le vagin n’est pas assez relâché et lubrifié. Du reste, le symptôme principal reste un sexe hermétique à tout contact.
Au niveau des causes du vaginisme, on retrouve :
- le manque d’estime de soi ;
- le manque de confiance en soi ;
- la peur de s’ouvrir à l’autre ;
- un épisode du passé douloureux psychologiquement ;
- une éducation sexuelle inexistante ou taboue ;
- une première fois perturbante.
Après des expériences traumatisantes ou au moins mal vécues, le mental de la personne se fragilise et l’acte suivant est inconsciemment vu comme une épreuve à éviter. Les conséquences sont principalement mentales, avec des relations impossibles car sabotées par la personne qui fera tout pour fuir le problème. Le vaginisme n’empêche en rien le désir ni même la relation sexuelle. Il se peut que la première fois avec un partenaire se passe bien, puis la fois d’après tout déraille sans explication. La femme se retrouve alors prise dans un cycle de remise en question négatif : « Ai-je un problème ? », « Je suis nulle », « Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez moi ? »
Je suis trop serrée, est-ce que je fais du vaginisme ?
Ça ne rentre pas, que faire ? Déjà, ne pas paniquer. Ce phénomène vaginal est assez rare. Un vagin serré n’est pas destiné à ne plus s’ouvrir d’un coup. Certains corps féminins ont naturellement des conduits étroits au niveau du sexe. C’est notamment le cas des femmes fines. L’absence de relation sexuelle peut aussi jouer sur la dilatation et la sensibilité du vagin. Une chose est certaine : la détente, les préliminaires, l’excitation, le désir, le relâchement et le conditionnement mental sont essentiels pour que la pénétration se passe bien. Même si certains pénis seront plus appropriés que d’autres pénis plus gros, le vagin est élastique, il est donc censé s’adapter. Comme l’expression le dit : « Chaque voiture a son garage. »
La peur de faire l’amour : la raison principale ?
La phobie du coït, ou l’aphrophobie, est la peur de la relation sexuelle et du désir sexuel. C’est souvent une cause du vaginisme. Lors de la première fois, c’est possible que ce soit impossible de rentrer pour un homme. Le doute s’installe alors du côté de madame… Il est important de s’interroger sur les raisons qui font que l’acte est redouté. Sauf que tout cela est bien évidemment inconscient, et donc difficile à cerner précisément. La peur est un sentiment qui annihile la confiance, qu’elle soit personnelle ou dirigée vers l’autre personne. Le cerveau, s’il est envahi par la crainte, ne peut plus fonctionner correctement et réagit de manière instinctive, avec la partie animale. Ainsi, le corps agit de lui-même, et le vagin se ferme.
Douleur lors d’un rapport sexuel, que faire ?
Contracter le périnée durant la pénétration est un conseil souvent prodigué pour augmenter les sensations et le plaisir. Dans le cas de douleurs, il est bon de se relâcher avant tout et de ne pas chercher le contrôle. Il s’agit d’un abandon à faire consciemment, le fameux lâcher prise. Plus difficile à faire qu’à dire évidemment, surtout quand le vaginisme a déjà été éprouvé. La première réaction à avoir est d’analyser la provenance de la douleur. Est-elle musculaire, et donc liée au vagin, ou plus profonde ? L’endométriose est une maladie gynécologique méconnue qui peut être une cause de cette douleur. N’hésitez pas à consulter en cas de douleurs fréquentes.
La difficulté à pénétrer le vagin, comment l’adoucir ?
Les femmes atteintes de vaginisme ne sont pas nécessairement vierges. Elles peuvent avoir réussi à le faire dans des circonstances précises. Soit lors d’un bon moment, en étant détendue, etc. Pourquoi cela s’est bien passé à ces moments-là ? Difficile à dire. Une bonne lubrification est nécessaire, tout comme une tendresse et une lenteur maîtrisée. Trop d’hommes vont vite, notamment ceux qui pensent que leur sexe est moyennement proportionné. Or, un vagin pénétré une première fois doit être chéri, car il s’agit d’un acte puissant ! Pour que le reste glisse, il faut que la première incursion soit douce. La bonne nouvelle ? Le sexe, ce n’est pas que la pénétration. Si cet acte est l’apothéose sexuelle, là où les deux corps ne font qu’un, il existe d’autres alternatives. Sachez qu’une femme qui fait du vaginisme n’est pas forcément anorgasmique et ne manque pas nécessairement de désir.
Le vaginisme : quelles solutions ?
L’œuf de yoni est un objet destiné à muscler les parois du périnée pour augmenter les sensations et aussi rééduquer les femmes après un accouchement afin d’éviter les fuites urinaires. Dans le cas du vaginisme, il n’est pas vraiment question en premier lieu de s’introduire des objets mais surtout d’appréhender son corps. Voyons ensemble différentes solutions pour contourner le problème.

1- Consultez un spécialiste
On ne le dira jamais assez : pour résoudre un problème, il faut l’analyser, et pour ça, il faut l’accepter, le nommer. Il existe de nombreuses professions qui peuvent vous aider. Un sexologue, un sexothérapeute, une sage-femme, etc. Il est bon de discuter de votre souci avec une personne qui a des connaissances autant en psychologie qu’en science du corps. Car le vaginisme concerne autant l’esprit que le corps. Après le diagnostic effectué, vous saurez à quoi vous en tenir et vous pourrez commencer des exercices, qui concerneront autant l’estime de soi que l’exploration corporelle.
2- Découvrez votre corps
Un manque d’érotisation du corps peut amener à ce problème. Vous n’avez jamais vraiment exploré votre enveloppe charnelle. C’est très important pour prendre confiance en soi et s’aimer comme on est. Comment pourriez-vous offrir votre intimité à quelqu’un si vous-même n’êtes pas familière avec elle ? Cette prise de conscience va au-delà de l’observation. C’est aussi une connexion profonde avec les sensations. Il est important d’aimer son corps. Même plus que ça, c’est essentiel de le diviniser, de le chérir ! D’ailleurs, le vaginisme n’empêche en rien l’orgasme. Stimulez votre clitoris et caressez-vous pour prendre du plaisir. Avec ça, le vagin finira par s’ouvrir naturellement.
3- Foutez-vous la paix !
Oui, pour le moment il ne s’ouvre pas… Et alors ? C’est parfaitement acceptable. Vous êtes comme vous êtes en cet instant. Acceptez-le et arrêtez de vous prendre la tête. Chaque chose en son temps. Le partenaire, s’il ne le comprend pas, n’a rien à faire dans votre vie. S’il le comprend, il saura trouver les mots et surtout vous écouter et être à vos côtés. La sérénité d’esprit est inhérente à votre lâcher prise. Ça viendra quand ça viendra. Le tout est de faire de votre mieux sans vous forcer. Oubliez l’expression « Il faut que… ». Privilégiez les verbes d’action : « Je peux y arriver », « Je vais y arriver », etc. Vous êtes maîtresse de votre corps.
4- Apportez de la nouveauté dans votre vie
L’épanouissement personnel est important pour que votre sexualité suive un chemin harmonieux. Que vous soyez seule ou en couple, ayez votre vie et vos activités. Votre activité sexuelle, solitaire ou accompagnée, n’en sera que plus enrichie. Être bien dans sa tête, c’est être bien dans son corps. Quand on se comble soi-même, tout devient plus simple et la vie nous paraît plus belle. Aérez-vous, voyez vos proches, ayez de nouveaux objectifs, etc.
5- Développez votre estime personnelle et votre confiance en vous
Nous l’avons vu plus haut, l’estime de soi et la confiance en soi sont primordiales. L’estime, c’est la manière dont vous vous percevez. La confiance, c’est ce qui en découle. Il est important de s’aimer soi-même. Le vaginisme provient parfois d’un manque d’estime. Vous avez l’impression de ne pas être assez bien, de ne pas mériter d’être désirée, de ne pas être à la hauteur, que l’homme en face est trop bien pour vous, etc. Cette croyance plombe votre esprit de pensées négatives. Et toute pensée négative a une répercussion inconsciente sur le corps. On a le physique de nos idées d’après la citation. Lorsque le vagin se ferme, c’est qu’on ne veut pas recevoir et qu’on se refuse à donner. Tout comme un cœur blessé peut-être ? Vous êtes une femme qui a de la valeur, n’en doutez jamais !
6- Cessez de vous comparer aux autres
La comparaison avec la vie d’autrui est destructrice. On entend les discussions des copines qui parlent de leur sexualité et parfois on se complexe. « Il m’a prise dans toutes les positions, c’était génial ! », « On l’a fait pendant 20 minutes sans s’arrêter, à la fin j’en pouvais plus ! », etc. Déjà, relativisez un peu. Il y a ce qui est dit, et la réalité. La vie réelle n’est pas comme dans les films. Inutile de fantasmer et de vous faire du mal. Nous avons toutes nos forces et nos qualités. Ce souci que vous avez aujourd’hui, voyez-le comme un moyen de vous démarquer. Vous êtes unique et cette “ceinture de chasteté” naturelle fait de vous une femme qui devra être méritée, et oui ! Le sexe pour du sexe n’a pas une valeur exceptionnelle. L’extase avec une personne qui vous rendra volcanique rien qu’en vous touchant, voilà ce qu’il faut rechercher. Et de ce côté-là, nul besoin de pénétration dans un premier temps.
7- Faites-le dans de bonnes conditions et avec la bonne personne
Votre condition spéciale fait que vous aurez une sensibilité authentique. Le jour J, l’homme ressentira cet aspect. Il est important que vous le fassiez avec une personne en qui vous avez confiance. Quelqu’un qui vous respecte, qui saura prendre le temps, qui saura vous ouvrir comme une belle fleur. L’atmosphère importe beaucoup dans votre capacité à lâcher prise. L’endroit, la lumière, le moment, etc. Veillez à vous sentir bien, comme dans une bulle protectrice. Tout se passera bien, vous verrez !
Le vaginisme est une complication encore mal répertoriée et acceptée par le corps médical. Si vous pensez en être victime, n’hésitez pas à consulter. Et n’oubliez pas : aucune pression et faites-vous confiance. Le jour où vous serez prête, je pourrai vous accompagner avec mon programme : L’Art de faire l’amour à un homme.